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Journal d'une Dramaqueen
6 juin 2007

Pintade farcie en robe de chambre

Voilà, c’est le jour de la semaine que j’aime le plus. Tellement de choses basculent insidieusement les mercredis. La saison des marronniers journalistiques commence. Un magistrat se fait poignarder. Fait atroce et banal aux vues de notre système judiciaire totalement déconnecté des gens et des réalités. La BCE augmente ses taux, le dollar va devenir encore plus faible, et moi j’achèterai encore plus d’Aussibum pour pas chers. Heiligendamm et le premier G8 du président de la Talonnette. Méchant Putin, pénitent Bush (Kyoto s’entend). Verte Angela et le réchauffement climatique qui nous fait si peu froid dans le dos. Je suis presque seul au bureau.

Après le linge dimanche, tour à Paris, thé au BlueBook, promenade du côté du Pont Neuf avec L.R. Passage par les jardins éphémères devant la Marie de Paris. Café sur le balcon chez L., entourés d’oliviers et de bambous. Petit tour au malheureux Cox qui sert de terrain de test pour voir si la communauté LGBT&tuttiquanti va se mobiliser pour défendre nos acquis en visibilité et les privilèges des patrons de bar qui profitent de la Fête de la Musique pour faire beaucoup de nœros. Retombé sur B. et son ex-amant M., d’origine allemande, très gentil, très pot de colle et très pas mon genre du tout. Bercail assez tôt et soirée DVD. Pour votre culture générale, rappel sur un bouquin dont - en 1998 – film éponyme, du livre « L’objet de mon affection », Stephen McCauley, 10/18, ISBN-10: 2264021748, avec Jennifer Anniston et Paul Budd. J’aime les mecs mecs hétéros, dans la trentaine. (Ceci est une private joke pour ma petite Mtrs B. qui me relance sur mon amour P. qui est loin, à Épinai, et que je croquerai tout autant que je ne le reverrai probablement plus jamais, à moins que la copie du DVD du « Queer as Folk » ne l’intéresse à tel point que nous nous revoyions à Paris, un soir.....)

Lundi était la journée du rendez-vous manqué : loupage de mon bus le matin, dix minutes. J’étais parti en transport en commun car je devais récupérer à l’agence immobilière les clés du pavillon TOPQ destiné aux travailleurs low cost indiens. Loupage de RER. Quinze minutes. Deuxième loupage de RER. Re-quinze minutes d’attente. Loupage de bus et vingt minutes à pied. Désagrément intestinal et café au comptoir. Les clés, enfin. Bus du retour vers TOPQ, et non, il ne s’arrête pas vraiment à côté de TOPQ. Un arrêt de RER, un colis suspect à la Plaine, un accident de matériel à Bourg-La-Reine. Quarante minutes de bonheur sur un quai désert. Le soir, ma nouvelle ordonnance pour les pilules du cœur que j’ai si fragile, un peu de solidarité avec le Cox – en fait une bière et un peu de lèche-fesses et chantilly pectorale. Dodo tôt. Le vélo, cela la fatigue, notre pintade.

Mardi calme. Le bordel s’installe définitivement chez moi à la maison. P. ne viendra pas de sitôt goûter à la fraîcheur de mes draps que je n’ai toujours pas changés, depuis une semaine, mon dieu, voilà une raison de mon odeur de bouc après moult sudation. Lecture des posts excellents de mon T.E.S. aka tendresse exponentielle suisse. J’aimerais voir tes papiers dans des canards soit disant gayfriendly ou gays tout court. Ce soir Castore et des plats brésiliens. Avec mon Drahsel en RER. (Draht+Esel=Drahsel : les germanophones comprendront.) Ouh comme je me la pète. Et maintenant, au boulot.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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