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Journal d'une Dramaqueen

22 mars 2009

Ménage de printemps

Voilà, le bel iMac 24" est opérationel, j'ai réussi à graver mon nom dans le registre de blogueurs nominatifs, je transmute mes pages vers une nouvelle adresse:

www.ladramaqueen.fr

C'est où vous allez me trouver, même en live.

Ces pages ici, vont migrer et ne servirons plus comme archives de mes anciens posts.

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24 février 2009

Mardi de crève

Des semaines que je ne blogue plus. Pas de post, pas d’inspiration. Trou d’air dans le planning à TOPQ, hop, c’est reparti, mon kiki. Le nouvel iMac est arrivée, enfin, après des semaines d’attente, trois mois presque jour pour jour, et j’ai dû le chercher moi-même parce que Chronopost n’a pas daigné me passer un coup de fil pour me prévenir qu’ils étaient en bas de la porte. Il est beau, l’ancien a été retourné, emballé précieusement, et apparemment arrivé à bon port.

J’ai repris mes entretiens avec mon docteur Lejeune. Grosse crise, angoisse, solitude, désamours, un trop plein de choses qui fâchent. Quel paradigme, quel modèle de rôle utiliser pour passer de l’insouciance pédalesque à la sérénité gay ? Comment réussir le troisième âge en tant qu’homosexuel. Vieux, ridé, avec les mêmes appétits d’avant, et mêmes inhibitions, et le regard des autres devant cette décrépitude ridicule. Vieille folle qui bave devant le guillledoux. Pierre Berger est en train de vendre la collection d’œuvres d’art qu’il avait construites avec Yves Saint-Laurent tout au long de leur vie commune. Crépuscule et coup médiatique. Officiellement pour les bonnes œuvres. Je crois plutôt pour soustraire du vivant ce que les héritiers potentiels lorgnent de puis pas mal de temps.

Depuis trois semaines je me traîne une crève, d’abord les sinus, les narines, ensuite la gorge, maintenant les bronches. Comme il y a deux ans. L. à Hambourg m’a informé de son ablation de la vésicule biliaire. Il se fait vieux, lui aussi. A quarante ans, mais bon, il me semblait pas plus inquiet que cela. L’ours ordinateuronne, choupine et ronchonne. Il s’occupe.

Le quatrième empire empire de jour en jour. L’Elysée accapare tous les rouages du pouvoir, comme dans une république bananière, et les chiquità deviennent  hors de prix à la Halle Auchan. Les nouveaux pauvres n’ont qu’à bien se tenir. Un directeur de cabinet ayant travaillé sur la fusion de deux banques sera nommé directeur du nouvel ensemble bancaire. Pas par les actionnaires par l’Etat, non majoritaire sur le papier. Et les publicitaire le plus bling-bling annonce à qui veut l’entendre, merci Jacques, que le seul indice de la réussite à cinquante ans est une Rollex. Je n’ai pas de Rollex. J’ai une Swatch. Docteur L. m’informa de son dernier viatique : être te paraître. Je paraît donc je ne suis pas.

 

15 février 2009

Saint Valentin avec LUI

Il est là première photo de mon bordel, culotte Aussibum froissée comprise. iMac 24" en version Rolls est arrivée, bien je suis allé le chercher car comme d'hab, le transporteur Chronopost a merdouillé (d'ailleur iac 20" arrva sous les mêmes auspices d'un disfonctionneent de TNT).

Photo_1

Mais il est beau.

5 février 2009

Cinquante ans et six mois

Mercredi. Le quatre. Février, ouverture des anniversaires familiaux avec ma maman le dix-sept. Le jour se lève enfin quand je roule vers TOPQ juché droit comme un piquet sur mon vélo, noir et sale. La chaîne couine, elle manque de graisse. Mes jambes n’ont plus de mordant. Le Sporting devient un supplice. Je hais les mecs de vingt et quelques ans qui savent faire des trucs et mouvements de manière élégante quand moi je peine à tenir le rythme. I loathe youth.

iWeb, iWorks, et des écouteurs : la dernière commande Apple a foiré. Les écouteurs sont d’un genre design avec gros truc en caoutchouc à mettre dans le conduit auriculaire, le son est entre basses plates et son de crécelles. Au bout d’un quart d’heure, j’ai l’impression d’avoir un coton-tige enfoncé dans la tête. Rebelote, test avec le sapin de noël en plastic mou, cette fois-ci la taille petite nature : même effet sur le vélo, quand je bouge ne serait-ce qu’un peu de la tête, ou que je mange ma pomme, ou que je parle, alors les embouts sortent de mes oreilles et le son vire à la casserole. J’en ai marre.

iWeb et la publication via FTP. Bon, ces termes informatico-chinois m’ont coûté des heures devant l’ordi hier soir. Ca ne marche pas. Ni sur MobileMe, ni sur Free. Merde. Moi qui avais des projets pour un renouveau de ce blog. Aujourd’hui, glandouille à TOPQ – pourquoi affecte-t-on à la catalane et non à la marocaine ? L’un me fait tourner les pouces, l’autre aurait été une superbe occasion. Non, la crise passa et le marché des tutures s’effondre. J’ai donc du temps pour surfer et constater que je ne suis pas le seul à rencontrer des déboires avec Free et iWeb, et ne parlons pas de MobileMe et sa syntaxe absconse.

3 février 2009

Nomen est omen

Lundi je suis passé à l’hôpital pour le renouvellement de mon ordonnance. La petite Blonde a le cœur si fragile. Hôpital et non cabinet, mon docteur étant à la fois libéral et social. Et assez gai de tempérament. D’orientation, je ne saurais dire et de toute façon, gaydar ou pas, cela ne me regarde pas. Accoudé au comptoir en train de ranger ma paperasserie, je suis resté quelques instants à me poser une question lancinante : mais ce garçon-là, à côté de moi, qui lui aussi est passé en consultation, d’où le connais-je ? Une Gaypride ? Oui, il s’appelle Philippe. Le beau Philippe, même âge que moi, mais à l’époque, je venais d’arriver à Paris et lui faisait la couve et le portfolio de Gai Pied. Des photos sublimes, un regard intense, un grand béguin. Je l’ai rencontré en vrai un peu plus tard au Gay Tea Dance du Palace. Papotage, mais pas de concrétisation de mes rêves mouillés et douillets. Aujourd’hui, il a les cheveux plus que sel que poivre et quelques rondeurs. Même regard. Réminiscence. Ou, pour persifler « A la recherche du temps perdu » de Proust, en anglais « Remembrance of Things Past ».

Donc le prénom est un présage. Serait-ce pour cette raison que ma rencontre avec le petit Philippe (cf. post infra) se soit soldée par un échec. Une semaine d’excitation, de préparations, de dates de rencontre à chaque fois reportées, lundi, mercredi, vendredi, sachant que je ne demandais rien, qu’il a lui insisté de venir chez moi, pour finalement …. Voici son explication par mail :

"Je t’écris ce petit mail, puisque je n’ai pas pu te parler hier ; j’ai bien eu ton message me disant que tu étais aux Halles, mais je ne voulais pas t’appeler, parce que je voulais être tranquille pour te parler. Voilà une semaine que nous avons fait connaissance ! Quelle rencontre ! Je dois t’avouer que je ne m’attendais pas à rencontrer un garçon aussi humain et intéressant que toi là où nous avons « fait connaissance ». Pas dans les meilleures circonstances qui soient, ça, c’est sûr, mais enfin, on ne choisit pas toujours les circonstances, sûrement. Je tiens à te dire avant tout le reste de ce que j’ai à t’écrire que je suis ravi de t’avoir rencontré. Vendredi soir, je voulais parler de choses plus prosaïques, mais j’ai eu énormément de plaisir à t’écouter, et à entendre ce que tu avais à me dire sur ta vie, tes expériences. Depuis notre rencontre dimanche il y a une semaine, nous avons tous les deux fait notre chemin dans notre tête vis-à-vis de l’autre. Je me dois d’être loyal vis-à-vis de toi, parce que je t’apprécie. Nous n’allons pas dans le même chemin. Avant que tu t’amouraches trop de moi, je dois te dire que ce que je souhaite voir naître entre nous est de l’ordre de l’amitié. Je ne me sens pas amoureux de toi, et je pense que ce serait une erreur de se dire que le sexe pourrait être une compensation. J’aimerais, si tu veux bien, trouver une petite place dans un coin de ta vie, comme un garçon pour qui tu aurais de la sympathie. J’en serais très heureux. Je ne peux pas te promettre ce que je ne peux pas te donner, mais je peux en revanche te proposer un chemin qui nous convienne à tous les deux, si tu veux bien toi aussi, essayer de devenir pour moi quelque un pour qui j’aurais de la sympathie et qui sait, peut-être un jour, de l’amitié. J’aurais voulu te dire tout ça vendredi, mais les circonstances ne s’y prêtaient pas. J’espère que tu ne vois rien d’impoli dans le fait que je te dise tout ça par écrit, mais je l’avoue volontiers, c’est plus facile à écrire qu’à dire. Libre à toi de donner suite à notre relation si tu le souhaites, ou non, si je t’ai déçu. J’espère avoir la joie de t’entendre, et de te revoir bientôt. Philippe."

La petite chose blonde et romantique s’emballa encore une fois trop vite, souffrit, douta et ne comprit rien de ce que lui arriva. Cela m’a fait mal, non pas pour ce que j’attendais, je n’en attendais d’ailleurs rien, consciemment, mais pour la blessure d’un espoir inconscient qui se mettait en place, amour naissant fragile et frais, sublime, léger, un espoir. Je voulais y croire, dans mon fort intérieur, que le possible soit encore une voie praticable. Il ne me restera que la madeleine trempée d’infusion de tilleul. Samedi dernier, il n’a pas rappelé pour le rendez-vous amical que nous nous étions fixés.

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2 février 2009

Reliquat

Je me rabats sur les DVD de Stargate Atlantis, j’ai fait trois passages au Sporting, j’ai acheté des fringues pas encore soldées, je m’ennuie. Les bières au Cox deviennent éventées, le goût s’estompe et les conversations tournent autours des mêmes sujets : solitude de célibataires, ragots de dindes et plans fumeux. Every’s day gay life is not like family you choose. It’s boring loneliness of those beloved who are fare away.

 

1 février 2009

Pensées tristes

Premier février. Père tranquille. Solitude. Il me tarde de sortir de cet hiver.

5 janvier 2009

Twist in my sobriety

Bon, mon ménage d'hier soir, disons le plus élémentaire, cuisine, salle de bains, était fait - restaient les moutons de poussières gros et dodus. Mais voilà, huit heure trente chez moi, c'est très tard en semaine, Ph. venant de l'autre côté de la capitale. Alors mercredi ? En attendant, voici comme une réminiscence, un reflet de mes câlins.

q12

5 janvier 2009

Je suis foutu

Serait-ce à cause de mes nouvelles pénates, cadeau de mon restaurant japonais préféré, au Bourget, et qui livre à domicile ? Rien fait pendant deux semaines, pas de blog non plus.

photo

Hier Impact. Il s'appelle Philippe et sera chez moi ce soir. Voir mon bordel ambiant. Ambiance. Je tremble comme une petite fille.

3 janvier 2009

Cox what else

Lonely. Horny. Et tellement vieille fille.  Still no prince charming at sight . And desperately lonely.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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