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Week-end en fête. Comme chaque année, les temps difficiles commencent. Vendredi première journée estivale, célébré avec les collègues de TOPQ en terrasse. Chouette. Après le Sporting, la question se posait d'une virée maraisque où d'une soirée téloche. Ce fut la téloche, chacun restant injoignable ou chez lui.

Samedi quatorze : draco nascitur. Nous allons nous acclimater. Le soir, Castore et son alter ego me rejoignirent, d'abord un peu de terrasse côté Rue Montorgueil, ensuite petit restau indien. Un dernier Perrier pour la route au Cox, désert et climatisé, quel bonheur, avec un reliquat de dindes en devanture. Dimanche, petite ballade, terrasse, BlueBook, Cox. « Alors les amours » : qu'est-ce que je déteste cette question idiote, particulièrement quand elle est posée par Slax qui n'est pas une lumière d'exemple en question de gestion amoureuse non plus.

Comment terminer la soirée ? Un cinoche, Shrek III. Ça se laisse regarder, quelques trouvailles, toujours le même humour décalé mais c'est tout de même quelque chose de très déjà-vu et assez plat réchauffé. Pour preuve le petit personnage d'Artie (voir photo) avec la voix de… Justin Timberlake. Et une morale finalement très Disney : « The only person between you and the one you want to be is yourself. »

Donc je résume, pour être celui que je désire être, le seul obstacle c'est moi-même. Pas faux. Je ne draguerais pas le mec que je vois dans la glace. Je ne me draguerais pas. Donc je conçois que les autres n'aient aucune envie de me draguer. Ah, ce douloureux problème de l'auto-estime. Je ne l'ai pas eu à vingt ans, je ne l'ai pas acquis à trente, il m'a manqué à quarante, alors, à cinquante, fringuant retraité mais petit vieux quand même. En fait il faudrait juste que je fasse une fois l'expérience pendant disons quelques mois que quelqu'un m'aime et m'apprécie pour ce que je suis et non pour les multiples rôles que j'ai joués jusqu'à présent.

Aparté pour un monsieur qui vient de se ramasser deux râteaux de suite : persévérer, ne pas abandonner, ce dont tu disposes comme charme, attrait et séduction existe même si tu ne t'en rends pas compte. Et le mariage arrangé par la maman, je le prends comme une méchante et stupide boutade, sinon tu seras vraiment dans de sales draps, et très bien tôt.