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Journal d'une Dramaqueen
3 décembre 2007

Brouillard et froid pour une sortie d'hibernation

De retour de la cantine, après un méchant réveil effectué dans la tanière de mon ours, le pauvre, qui se reposait du dur labeur orange effectué ce week-end. Mon joujou me perdra, déjà qu’il signe que c’est bien lui qui envoie ces débilités publiés dans mes pages bloguesques.

Vendredi, comme promis aux collègues après les avoir gavés pendant des semaines avec mes angoisses de gamin qui voulais impérativement toucher mon joujou, j’ai pratiqué une iPhone party pour l’accueillir qui évidemment aux vues de sa belle robe en aluminium argentée et lisse ne peut être qu’une femme. Alors je l’ai appelé Eliza Dolittle, d’après My Fair Lady et une Audrey Hepburn. Et d’après le premier logiciel fun qui ne servait à rien sur mon Mac Classic, Eliza. Un genre de confident auquel on posait des questions et qui te répondaient bine sur avec des banalités, mais de telle sorte qu’une conversation clavée pouvait durer très longtemps et atteindre des sommets de profondeur intellectuelle.

Par exemple sur le concept de valeur, de prix. C’est à la suite des réflexions nombreuses sur mon manque d’estime, ou inversement ma propension à me sous-évaluer que j’ai regardé un peu les étymologies des cette liste, soit apprécier, déprécier, priser, dépriser, mépriser. Tout renvoie au mot de base du latin, pretium, qui prolifère et donne un grand nombre de variantes dans les langues romanes, particulièrement à travers le verbe qui en résulte, pretiare. Mais déjà au niveau indo-européen, il doit être présent, sinon, je ne saurais m’expliquer les variantes en allemand pour « Preis » et en anglais « price ». Valeur d’échange, d’appréciation, et de ce fait contrôlé par l’autre. Miroir de nos vanités, chèrement acquises par tant de stratagèmes qui se plient aux exigences sociales. Décartes disait d’un ravageur cogito ergo sum son emprise sur le monde, directe et immédiate, sans la médiation de Dieu. Moi je me bride par un pretio ergo nullus en négligeant les pénates et lares des bas-fonds du Marais.     

 

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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