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Journal d'une Dramaqueen
21 avril 2008

Le compte à rebours est lancé : 166

Là, je viens encore une fois me faire remarquer que bientôt je ferai partie des seniors : un très gentil collègue TOPQ pas pot de colle du tout, en général bien au fait de ce qui se passe, m’a désormais attitré d’un « bien venue au club des cinquantenaires ». J’ai « hachtement » apprécié. Hier, je me suis dit, à l’Impact et en chaleur mais complètement frustré car non satisfait dans mes ardeurs sexuelles, que finalement bien conservé je faisais tout de même mon âge quand je regardais mon ventre rond, potelé et flasque. Samedi, invité par une bande de lesbiennes le cri du « mais tu dois impérativement faire un grand truc pour fêter tes cinquante ans » m’a laissé un peu pantois dans la glace opposée. Je n’ai pas la moindre envie de fêter ces cinquante ans. Cela me rappelle trop la nuit passée dans le bus pour arriver à Berlin à temps, convoqué à la grande célébration des cinquante ans de ma mère. C’est un superbe souvenir, la semaine passée, mais je ne me vois pas du tout à mon tour dans le rôle du jubilé recevant moult témoignages de la profonde vénération que les siens et autres plus ou moins proches lui prodiguent.

Non, je veux encore et toujours contre toute évidence avoir vingt ans et me la jouer collège boy, avec mon short Michael Jordan, extra-large qui laisse passer autant d’air possible pour refroidir mes coucougnettes, celles-là même qui chauffent dangereusement en cette saison de reproduction des mammifères. C’est si sexe de savoir son gros paquet mis en valeur tout en le cachant. Et en plus, j’ai au moins mes mollets qui ne pâliront pas en face des balourds costauds à avant-bras poilus. Bref, je me suis baladé dimanche après-midi en tenue été totale. Mais cela n’a pas empêché un blues profond, car je me sentais seul, et mal fagoté, après le passage à l’Impact non concluant, et une bière au Cox en toute tristesse du dimanche. À la fin, je me suis rabattu sur le Père Tranquille, là au moins j’avais un peu de WiFi.

J’ai passé mon samedi à faire du ménage chez moi, un peu, particulièrement en gravant et en imprimant des pochettes pour la très belle collection MP3 que j’ai accumulée. Une vraie glandouille, ma journée. Le soir, causette, dîner des cons et brillance intellectuelle. Je leur en ai mis plein les mirettes, aux suffragettes arrimées Lesbos. Mais bon, le rôti était parfait, les petits fours riches en bonnes intentions comme en crème et autres farces, et les chocolats ont disparu en grande partie dans ma bouche à moi, ceux que j’avais amenés pour ne pas arriver les mains vides ni faire l’affront d’un bouquet de fleurs mal assorties (peut-on décemment offrir des fleurs à des camionneuses LBGT ?). Je crois que je vais fêter le printemps chinois et inviter chez moi, sinon les Amériques, P&E et les autres m’oublieront si je ne les force pas à venir chez moi. À voir.

P.-S. Bento rumine avec Léopard mais ne sait pas faire de calcul sur deux bibliothèques en valeurs de totaux. C’est vénère.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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