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Bah, la date fatidique est en train de se rapprocher. Hier au Cox, j'ai revu un sublime avatar de ma première semaine à Paris après le retour de Berlin en 1994. Le rêve de tous les pédés : baiser avec un vendeur de chez IEM. Et ce rêve devint réalité. Ph. était sublime, genre le mec sorti tout droit d'une vidéo de Falcon. Bien sûr, après une après-midi torride au lit, il n'a plus jamais rappelé. Je n'étais pas exactement un super-coup au pieu ce jour la (l'ai-je jamais été?). Mais je l'ai recroisé de temps en temps - regrettant que je n'aie pas réussi à le séduire pour en faire mon mari. Déjà totalement Barbara Cartland dans ma tête. Hier donc je l'ai revu. Il a trois ou quatre ans de moins que moi - et plein de cheveux gris. Il me fait toujours de l'effet mais on voit bien clairement qu'il se dirige vers la cinquantaine digne et assagi. Bref il me souligne le temps passé, mes erreurs et mes belles occasions ratées. Et j'ai toujours ce même moment d'appréhension quand je revois des garçons sur lesquels j'ai flashé il y a des années et qui réapparaît, avec les années en plus, années qui se lisent toujours, cruellement, sur le visage. Et pour moi, comment me voient-ils, avec le même moment de frayeur ?