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Journal d'une Dramaqueen
6 août 2008

Aujourd’hui, le soleil c’est levé à 6 h 32 — J-59

Grosso modo une semaine. Après-demain départ à Barcelone. J’ai une très petite valise et de très grosse envie de fringues, en plus pour huit jours. Je vais encore rester des heures à faire et à défaire mon paquetage. Fashion folly.
La semaine passée ? Des choses bizarres. Je sens que l’été se meurt puisque le soleil poind moins tôt, que la cuisine le matin à six heures n’est pas encore en plein jour. Cinq semaines, et l’automne est arrivé. Je flippe. D’autant plus que rien dans le temps extérieur, ni pluie ni froid, ne présage l’inéluctable. Sauf cette foutue date dans ma tête.
TOPQ se clôt sur une semaine simple, avec l’agréable surprise de voir que rien n’était resté en plan, tout s’est bien soldé, pas d’angoisse pendant ces quatre semaines d’absence, de vacance de mon poste de travail. Un calme olympien.
Je sporte toujours, jeudi, vendredi, lundi, mardi, pas mercredi, non, c’est jour de relâche. Shopping impromptu à la recherche d’un jean qui devait avoir la même teinte que la veste, ainsi qu’un maillot de bain à défaut de celui admiré sur le site d’Aussiebum mais que je n’ai plus le temps de commander avant le départ pour les cieux catalans. Pause café avec mon petit libraire, ensuite. Je l’adore. Enfin, dîner avec le frérot pour fêter son anniversaire. Lui, c’est le fétiche des quarante ans qui le hante.
Je reçois des compliments : F&C samedi, avant de passer une petite partie de la nuit allongés sur la pelouse de la Villette pour le festival de film Open-Air, savourant un Almodovar “Ata me”, me complimentent sur ma jeunesse relative. Mardi, au Sporting, A. me complimente sur Hiroshi, dragon qui orne mon bras et protège ma poitrine. Dimanche, le démon de midi me hante. Je me jette à fond dans les vacances, et me tape un plan sauna. À peine dix minutes dans le jacouzi et voilà qu’un charmant Stéphane me saute littéralement dessus. Une heure agréable de câlin. Le compliment étant sa franchise de me dire qu’il avait flashé sur moi parce qu’il me trouvait sexe. Ce qui l’était moins, c’est son envie à trente-deux ans de baiser bareback, parce que sa vie de Stéphanois est pourrie, qu’il doit des tonnes de tune à quelqu’un, qu’il désespère d’un boulot en CDD, le premier qu’il ait obtenu, à son âge. Des fois, il vient à Lyon, là, c’était Paris, pour se faire sauter autant que peut se faire. Faudra discuter de cela avec l’Ours quand il sera de retour, de ses Alpages où il est comme happé par le trou noir de la télécommunication.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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