Vite fait avant de me la jouer White Party

Donc, Barcelone. Sex Sea and Sun. Suis allé faire bronzette sur la plage de Mare Bella. Pavillon Rainbow, des milliards de beaux mecs, musclés, tatoués, frustration totale sous un soleil clément et une brise fraîche. Je bave, pavlovienne (c'est chienne en russe, pavlovskaïa pour être précis).
Ai fait mon premier BodyPump en espagnol, à la salle de gym Holmes, même pâté de maison que Milkshake où je crèche. Un rêve, avec piscine et jacouzi. La pédale bobo s'y muscle sec. Moi j'admire les papys bobo bien portant, également financièrement qui s'y entretiennent. Nonobstant, ma chère Mars B., je ne flashe pas. Je suis un macho dur, la viande qui titille mes papilles doit être jeune et fraîche.
Hier en allant au Punto, un peu comme le Cox ou l'Open, O Fada, Raid, bref clientèle mixte, en entrant, j'ai croisé un gars que je croise chaque samedi que Dieu a laissé se lever et où je pars pour le Marais. Je n'étais pas dépaysé. Un petit trentenaire essayait pendant un temps de draguer un autochtone (?) à côté de moi. Ledit autochtone le dédaigna et se la jouait grand blasé. Croisait leur route un pseudo skin bourru un petit peu ours de cirque qui chaloupe entre les mecs, et qui se la pétait grave. Nous sommes tous des touristes, et nous ramenons tous notre vie. Réflexions sur un petit Anglo-saxon : t'as vu passer Jimmy Somerville ?