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Journal d'une Dramaqueen
14 décembre 2008

Montagnes russes et mornes plaines

Deux week-ends de routine et une nuit de folie. 30 novembre : chopingue. Je palpite devant les baffles Bose pour l’ordi qui n’est toujours pas arrivé. Beaucoup de tendresse helvète. Je réussis l’exploit de voir F&C en même temps que la Suisse. Tendre Milka, je suis très vache des fois.

moi_14_12_08

6 décembre : Je m’offre les baffles Bose après le cirque à TOPQ. Les mômes, c’est dans la gueule des tigres que je les veux, non, leurs géniteurs et géniteuses gémitantes. Bref au lieu de chocolat c’est du son très haute fidélité que je m’offre. Dimanche ce sera solde, il y a tout à moins beaucoup de pour-cent. L’économie va mal. Bricoles. Saint-Nicolino y veille.
Rien à dire sur les semaines, Sporting, donc frustration avec mes jambes qui refusent la nouvelle chorée des BodyAttack. Je glane sur le net des photos de mecs qui ne coucheront jamais avec moi, même pas dans mes rêves. TOPQ se traîne, il est temps de prendre le break par les cornes et de passer les deux semaines des fêtes chez moi, bien tranquillos. Ah, j’oublie Facebook, j’y suis. Et j’ai retrouvé mon Américain hétéro étudiant qui passait habiter rue Saint-Denis le temps que Pierre se cultivait à Boulder. Le monde est petit.

cr_m_ben

Donc, Facebook, et les amis de mes amis. Dimanche 7, un dring-dring de l’ours, un rendez-vous au Café Beaubourg, la rencontre d’un de ses choupinou adorables, longues papotes, et l’invitation à pendre une crémaillère chez un autre grand favori actuellement batifolant dans d’autres bras, mais c’est comme ça, nos vies affectives sont compliquées, complexement tordues et jamais en phases.
Un chantier en champagne, sushi et longue discussion. J’ai aimé, quel bonheur, et cette cheminée qui marche, avec son foyer rougeoyant et chaleureux. Je débordais de tendresse, je babillais en anglais, signe d’excès de bulles éthanolisées, j’étais bien.
Retour de bâton judéo-chrétien : l’ours me ramena en tuture. Elle, déjà dame d’un certain âge, lâcha au niveau de l’alternateur, sur l’autoroute, à 600 m d’une borne de secours tout de même. Dépanneuse, grosse facture, et un trajet Le Bourget vers mes pénates, à pieds, mouillés car je portais des souliers blancs Puma quand il pleuvait toute la journée. Folle cinglée, j’aurais pu, non, dû prendre mes bottes. L’ours en a eu pour deux heures de Noctambus. Rien ne dure, seul l’éphémère reste.

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Commentaires
D
J'adore le truc de la bagnole, ça fait très rétro-années 70.<br /> Dommage qu'au lieu de la pluie tu n'ais pas eu de neige....tous ces routiers enlisés, poitrines velues et gros biceps....Hummm....<br /> Puma mouillés et café brûlant, tout un poème.
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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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