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Journal d'une Dramaqueen
7 mars 2007

Jean Baudrillard est mort

Cactus. Mars. Un peu frisquet mais connecté. Déesse ouiphy je vous accorde toutes mes attentions. Charmant entourage. Les mignardises sont en train de sortir. Premier "juste un t-shirt moulant D&G". Craquant. Semaine passable. Vendredi rendez-vous chez le dentiste, finition du plombage. Moral à zéro, je sais que c'est purement psychologique, or je n'y puis mais. Nul sport, mes FAH me manquent. Je suis bellâtrodépendant. Follacisation totale. Mes Aussiebum sont arrivés. Très très agréable à porter. D'où envie shopingesque samedi chez Célio et Lewis, pour voir si je me trouve un jean un peu moulant, pas trop taille basse. Désormais je pense pouvoir me le permettre. J'arrive à me maintenir aux alentours des soixante-dix kilos, toujours plus que mon poids jeune crevette de vingt temps, toujours du gras bidal et grosses hanses qui me servent de poignées d'amour. Sauf que personne ne s'y accroche. Snif. Alors je regarde religieusement tous les matins mon calendrier qui se trouve dans ma cuisine au-dessus de ma table, bien en vue. Et ce mois-ci, c'est cette merveille aux yeux de daguet (un peu plus âgé que le faon et le hère, pas encore un cerf adulte aux cors impressionnants) me tient compagnie pour les tartines et la poire matinale.

La gentille serveuse a rallumé le champignon calorifère. Je dore en haut, je gèle en bas, les doigts s'engourdissent. Les Amériques viennent de passer, me faire un bisou. NightCrawler rentre au Cactus, avec son mari, probablement avant de tafer. Je reprends. Le jean en 38 flotte, en 36 il boudine. Un truc slim Célio me fait les jambes en guimauve. J'arrête la séance d'habillage, sors de la cabine, adresse une gentillesse à la vendeuse de chez Célio, étonnamment agréable pour une rush-hour du samedi après-midi, et je m'en fus. L'ours n'est pas visible. Donc, passage au BlueBook, voir M., mon libraire, je ne suis plus intensément amoureux, mais il me plaît toujours autant. Passage au Cox, pivolyse avec Ch. sur des problèmes linguistiques de traductions. Et fin de soirée avec un dernier verre au Wolf où je tombe sur une petite splendeur appelé Philippe que j'aurais volontiers croqué. Mais bon, ce n'était visiblement pas ni mon jour, ni mon tour, ni son type non plus.

Et dimanche ? Aujourd'hui plantation de mes primevères. Un peu de ménage. Et le sentiment profond mais diffus, néanmoins certain que le printemps arrive. Je me refais une beauté et j'y crois encore. Mon homme. Il doit tout de même y être quelque part.

Aparté : Castore, j'adore ton blog. Et arrête de te prendre le chou, que dois-je dire, moi avec mes tombereaux de saisons au compteur si toi tu me files un blues déjà à la trentaine à peine entamée.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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