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Journal d'une Dramaqueen
4 mai 2007

Pensées profondes - en deux temps

Déjà jeudi. Sainte Ségolène et Sarko le Fou ont parlé. Match nul. Les ouailles françaises vont se rallier à la morale du travail, charmées par les sirènes du néolibéralisme qui les amènent en plus à considérer qu’être dans la misère et la louze, ce serait de notre propre faute. Comme si le futur ne pouvait être ni juste ni radieux. There is no such thing as society, pour paraphraser Thatcher, just family. Un siècle de tribalisme politique et économique se goinfrera des dernières ressources naturelles avant de sombrer dans le néant de la post-consommation.

Or la nuit porte conseil. Voilà, déjà vendredi. Il y a une semaine je partais pour Berlin, voir mon frère, rencontrer sa copine, revoir la ville belle. Neuve, ressuscitée, ensoleillée, un régal. Également remplie de beaucoup de merveilles ethnographiquement turques que mes yeux de vieux baroudeur dévoraient à défaut de les croquer. Le tout en ballades pour voir la ville et visiter le nouveau centre-ville. Voilà un joyau de l’architecture postmoderne, sobre, et pourtant taille humaine, aucun gigantisme comparable à la Défense n’a cassé la silhouette de Berlin. Une vraie capitale, même si bien sur l’ambiance n'a rien à voir avec Londres, Moscou, Washington ou Paris.

Après les éloges de la ville, celles de la convivialité. Beaucoup de temps passé avec mon frère Ph. et sa copine I. Ils vont si bien ensemble, j’espère que leur relation durera. Je le lui souhaite. Remarque personnelle sur le temps qui passe. Ph. commence à acquérir les mêmes fossettes au niveau des joues que moi, moins prononcées, mais tout de même suffisamment visibles pour que je les rapproche et compare avec une des photos de notre maman. Nous sommes bien ses enfants, nul doute, et il y a toujours la part du visage de notre grand-père maternel, également présent dans les traits de Ph.

Enfin, Berlin m’étant à la fois familier et inconnu, je ressens toujours cette envie d’y revenir même si je n’ai aucun projet professionnel qui tienne la route et qui le permettrait ou exigerait. Serait-ce l’attraction du Berlin gay avec ses mecs, différents de la faune parigote ? Ou le charme du patois local, un Berlinois fortement mâté d’apport turc et “estranger” ? En tout cas, la langue parlée bouge à la vitesse grand V. J’y perds même mon latin, tellement y a-t-il d’expressions que je ne connais pas faute de vivre à Berlin et de baigner dans ce qui devient de moins en moins ma langue maternelle.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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