Résumé
Mercredi : pas de Didier Lestrade présent à la présentation de son livre à BlueBook. Dommage. Je suis aux deux tiers de son bouquin, insipide à l’exception de deux chapitres, consacrés à la fracture générationnelle et comportementale des jeunes gays d’aujourd’hui. Et il a bien autant de mal de vieillir comme moi, tout en ayant le même âge, à six mois près. Et sa solitude ne me semble pas autant choisie que cela. Soirée passée aux Bar entre deux Eaux, avec Petit B.
Jeudi : rentrée aux aurores. Un peu de courses, découverte d’un Halles Auchan juste à côté. Plus de choix pour les aliments frais. Soirée Queer As Folk.
Vendredi : Un peu de Cox après un long Sporting complet, suivi — encore — d’un peu de papotages avec Petit B. au Duplex. Pas de sexe, le temps se couvre, pluvieux, et je n’ai plus la pêche. Mini-dépression.
Samedi : c’est raté pour le vélo que je voulais, il y en avait uniquement à Go Sport des Halles ; allons voir comment je m’organise. L’ours m’appelle, me présente une mignardise rencontrée sur le net. Dîner japonais. Je continue ma “lecture” Queer As Folk.
Dimanche : temps de grisaille, humeur en berne. Encore du Queer As Folk, deuxième saison. Définitivement j’aime bien. L’après-midi de pluie, moi je reste au chaud, en surfant un maximum sur le net, à la recherche de mes fantasmes. Oui Didier Lestrade, nous vivons du Fast Food Fast Sex, mais comment être crédibles en tant que survivants quinquagénaires et vieillards, dans nos têtes et nos corps? Physiquement on va tous très bien, financièrement aussi, mais sentimentalement ? Il faudra vite trouver une réponse au questionnement de ceux qui passent vers la trentaine, comme mon petit Castore. Bises et Happy Birthday.