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Journal d'une Dramaqueen
17 mars 2008

Grisaille de mars

Pensée en arrière : aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma grand-mère. Après-demain mon beau-père. Ce sera aussi les retrouvailles avec tonton Pierrot. Les vieux démons me rattrapent. J'ai regardé mes e-mails et mes petites pages habituelles, sur quoi L. mon hôte a fait le commentaire qu'on, ou plutôt que moi, j'étais comme de petits vieux. Il ignore mon âge parce que je le lui cache depuis des années suite à un malencontreux mensonge d'usage. Lors de notre première rencontre sur le bateau lors du meeting cuir à Hambourg il y a dix ans. Je m'étais rajeunis de six ans, et L. en bon juriste ne l'a jamais oublié. Depuis il me souhaite des anniversaires avec des cartes un peu décalé. J'ose pas le mettre au courant de la supercherie de peur qu'il le prenne mal. Un peu comme dans le roman de Michel Tremblay "A coeur découvert" o le héros se fait prendre par son jeune amant en pleine triche sur son âge. Attention au dates et événements que l'on peut avoir vu à la télé etc.
Petit préshopping dans la journée, avec L., et repérage de ce que je vais peut-être acheter. J'ai envie de Nike - je sens déjà à mille lieues la vieille folle lifté liposucé. Mais je ne rajouterai pas du D&G que L. qualifie par le novlangue des dindes locales en "doof und geil", soit "con et super sexe". Dinde en dolce, quoi. Il fait froid, je me suis racheté un sweat à fermeture éclair. Vert, le rouge il n'y avait plus dans ma taille, c'est con. Je préfère nettement les vendeurs de chez Footlocker sur la Mönckebergstraße au personnel un peu black blanc beur du magasin côté Halles. Ce n'est juste une question de blondeur ou de brunerie. Cela se situe côté ton de l'accueil. Également revue une paire d'asics et des shorts basketteur noirs. Plus achats de deux bouquins en anglais, que je pensais peut-être acheter sur le net, mais bon, au moins c'est fait. Il me reste encore quatre kilos avant de passer la limite autorisée pour le bagage en soute.
Je n'arrive toujours pas à me connecter sur le wifi chez L. - à cause de mon airport, un mac français versus router allemand, qui sait. Faut que je m'organise un câble Ethernet plus long. Un petit quelque chose vous manque et le monde est dépeuplé.
Papotage et retrouvailles. E., le mari de L., nous a rejoint dimanche pour un goûter tarte à la crème et biscuits fourrés. A ces salons de thé pour folles et douairières locales. Je vais prendre du poids si je ne fais pas attention. L. cuisine très bien, des choses très allemandes, qui encore une fois rappellent des souvenirs d'enfance. Rindsroulade. Je suis formaté en un culinaire allemand au goût des plats en sauces. Tout comme pour les Matjesbrötchen, un genre de sandwich au filets de hareng légèrement fumés. Rien à voir avec les filets qui baignent dans l'huile. Je me languis de ma salade iceberg. Bref pour l'instant je suis comme coq en pâte, très gâté.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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