Gavotte et bourrée à 30 000 pieds

Dans les airs, au dessus les nuages, direction Hambourg. Une grande semaine prépascale en perspective, avec un temps certainement très mi-figue mi-raisin, mitigé donc, mais n'est-ce pas l'apanage du mois de mars ? L'ours m'a informé du passage de Pierre Henri en concert - je ne serai pas des leurs cette fois-ci. Je me rattraperai peut-être à Hambourg, avec Pierrot et Marion. Bercé par les sonates de Beethoven, — merci MacBook, sorry iPhone, even in flight mode you're not allowed to just play my favorite tunes — je tangue au gré des humeurs de l'Airbus.
Semaine sans grand intérêt, TOPQ coule doucement vers une neurasthénie commerciale. Il y a comme un arrêt sur images avant de reprendre mes fonctions de l'autre côté et de rejoindre ma chère Mrs B. Il ne sert pas non plus à vous décrire mes pensées lubriques que j'éprouve en pédalant dur sur le vélo, celui en salle bien sûr, au Sporting, en me délectant de nouveaux arrivages de petits cadres dynamiques, sportifs et à croquer. Ça n'est pas nouveau, c'est simplement lassant. Pourtant, je suis comblé, il y a vraiment de jolis spécimens - inaccessibles car présupposés hétéros. Je me rattraperai un peu sur la Lange Reihe, si les divinités météorologiques le permettent, on ne sait jamais, le grand blond rasé allemand s'exporte bien au pays des fantasmes de la dinde baudruchonnante de derrière les portes de Paris. Test donc pour mon pouvoir de séduction. La descente vers la ville s'amorce, je range mes outils, et attends patiemment l'atterrissage à la ville aux briques rouges et pompons de marin.