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Journal d'une Dramaqueen
11 mars 2008

Le calme après la tempête

Phil Expectatsis souligne que malgré sa plus grande expérience et la profonde conscience de ses erreurs qu’il acquit il les refera indubitablement de la même manière. Je suis tout à fait d’accord. Chaque soir je me dis que j’aurais dû ou que je devrais. Or je rentre, lance les fringues sales dans le panier qui se trouve dans la baignoire, range ma serviette pour la sécher (ou oublie de le faire). Je me prépare ma grillade de dinde ou de saumon, marmonnant qu’il faudrait me goinfrer moins et m’allonge devant la télé en dévorant une salade iceberg entiers, deux bananes et en grignotant une bonne poignée de raisins secs. Ce n’est pas exactement une bonne approche côté régime. Je tournoie aux alentour de soixante-douze kilos sur la balance, le matin, et mes 501 taille 32 commencent à faire serré. Bref la dinde se mue en baudruche.

L’augmentation de lipides s’accompagne d’une forte augmentation des hormones, ce qui est logique, les deux ayant la même base chimique d’un savant mélange de cholestérol, de glucides et de triglycérides. Bref, plus on est gras, plus on est lubrique, au moins dans la pensée. Samedi, j’avais maintenu cet équilibre stable dans les proportions en ajoutant un peu d’alcool sous forme de radical non libre en solutions aqueuse de houblon. Vers vingt heures, les coxiennes étant ce qu’elles sont, je pris la décision de ne pas rentrer visionner le DVD de cul que ma frustration m’avait poussé à acquérir chez RoB. Non, j’ai procédé à un détour par le Full Metal. Qui, contrairement à mon attente, était totalement vide. Pour la forme j’ai siroté une petite bière. Après trois quarts d’heure de matage des écrans porno remplis d’une nullité américaine style foret tropicale de studio, éphèbes pseudo-latinos sapés en GI qui tombent du ciel et se la grattent et astiquent toute suite, apparut enfin un deuxième client esseulé se perdre dans cet estaminet au sous-sol enchanteur. Lui tout aussi hilare devant le film cul que moi, nous avons décidé de poursuivre notre conversation dans la backroom. Donc, conclusion, j’ai baisé, ce qui m’a fait du plus grand bien. Vers dix heures je suis rentré avec le RER parce que j’avais faim et que je ne me voyais pas arpenté encore les couloirs des saunas. En chemin, j’ai acheté des sushis, à la maison je les ai savourés en matant NYPD jusqu’à deux heures du matin.

Un dimanche de pluie. Je suis fatigué, pas motivé du tout, me traîne dans mes pénates. Je vais voter, pour la liste du maire sortant, ce qui est un choix par défaut. Liste commune de gauche sous la très grande et très miteuse bannière des communistes. Le mastodonte Marie-George n’a pas encore été transformé en relique de dinosaure. Dommage. Mais dans la mesure où les verts n’ont pas de liste autonome et que le monsieur du Modem ressemble à une girouette qui se joue perso faute d’une investiture officielle du parti, et change de cuti pour être près du pouvoir (Bayrou avant, Sarkozy après le premier tour des présidentielles), le choix n’y est pas très grand. Si, je pourrais me la jouer très front, très bas. Bon, ringardons les bas-fonds, vautrons-nous devant la télé sur le canapé, goinfrons la panse. C’est bombance et Versailles. Les lendemains chanteront boulot, drahsel, dodo. Youppie.

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Commentaires
C
Que du bonheur ! ;-)<br /> Me suis poilé comme une vieille baleine…
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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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