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Journal d'une Dramaqueen
11 avril 2008

Friday wear

J’adore être une fashion victime. Le short basketteur baggy Nike que je n’ai pas acheté à Hambourg, que j’ai loupé dans le grand super-store aux Champs-Élysées faute de taille disponible et que L. a eu la gentillesse de collecter Nike Spitaler Strasse et m’expédier par la poste est arrivé. Je pourrais donc parader en noir. Comme j’ai le même en bleu foncé suite à ma frustration samedi dernier qui s’est soldée par l’achat de la nouvelle collection, j’ai craqué et commandé jeudi matin sur Internet nike.com le t-shirt en bleu foncé qui va avec. Il est arrivé aujourd’hui à TOPQ, où je réceptionne désormais mes achats compulsifs virtuels. Misère, maintenant je n’ai pas les bonnes shoes qui vont avec le reste. Et je suis fauché. Mon grand âge et ma mauvaise dentition provoquent actuellement des dépenses importantes chez ma dentiste, ma vue baisse et sera corrigée par de nouvelles lunettes, évidemment de marque TAG, vous savez, ceux qui fabriquent les belles montres suisses et les montures classe. Et ne me demandez pas ce que coûtent actuellement les fonds de bouteilles que j’ai sur le nez. Hypermétrope, astigmate, presbyte et sur la paille.

Mon bordel ambiant à la maison augmente. À propos pompes, les shoes font un sit-in sur mon tapis. Parce qu’évidemment, accorder le footwear avec la couleur du t-shirt, la chemise ou la température extérieure n’est pas chose aisée. Les moutons de poussières se multiplient, à cause du printemps et de la période de fertilité active chez les femelles reproductrices actives. J’ai tout de même réussi à vérifier mon relevé de compte du moi de mars. Ajouté les dépenses d’avril. Revérifié la formule de la cellule de calcul. Nul doute, je vis au-dessus de mes moyens. La participation aux bénéfices de TOPQ sera bouffée par les lunettes.

Aiden Shaw et son roman « My Undoing » m’a laissé un peu sur ma faim, je m’attendais à davantage qu’un simple récit précis des mois précédents et suivants son accident de voiture et le leporello de ses baises avec et sans drogues, ses shooting de porn-star et son métier de prostitué. Cela ne me gêne pas au sens de la morale, c’est juste légèrement barbant à lire. Et la narration de sa relation amoureuse qui a foiré une fois, et une autre encore, tout cela me semble vain. Moi qui m’accommode à ma solitude sentimentale sans pouvoir trouver mon choupinou personnel (je sais, je pourrais, mais je ne creuse pas ma drague là où elle semble prometteuse), je me dis que ce qu’il me faut le soir, comme lecture, c’est du simple et merveilleux, une histoire d’amour qui finit bien, par exemple. Déjà que la télé ne délivre plus d’espoir, en dehors du feuilleton Carla-Nicolas et les séries américaines sur M6. Je n’ai pas de baskets et je n’ai pas d’échappatoire virtuelle non plus. Pleurez, pleurez, belle Tatiana. (Eugène Oneguin – scène du bal).

M’enfin, le temps s’améliore petit à petit. Lundi 7 avril, de la neige qui tombe drue et les bobos parisiens qui inaugurent les descentes en ski et en luge au Champs de Mars Pâques, tisons, ne te découvre pas d’un fil, foutaises. J’exige le soleil, je veux parader mon petit ventre rondouillard en débardeur extra smal moulant mes bourrelets. Au moins, dans le Mars, que je sois vraiment ridicule dans ma façon de folle périmée. Bien, mon précieux, aka iPhone, me dit que samedi, il y aurait du soleil. Allons voir ça demain. J’aurai les lunettes qui vont avec.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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