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Journal d'une Dramaqueen
1 juin 2008

Good Bye 'TI Beau

Le Sporting, c'est fini, définitivement. Le repas de funérailles fut célébré vendredi, après le sport, puisque Th. s'en va s'installer dans le Marais, ouvrir un cabinet d'ostéopathe. Quand il m'a donné l'adresse, j'avais pensé que s'il voulait capter la clientèle gay bobo soucieuse de son équilibre mental et physique, il lui fallait juste faire une pub un peu dans ce genre..... avec tes biscoteaux, il ferait un malheur.

Image_1

On, une trentaine d'abonnés, s'est tous retrouvés dans un immonde boui-boui (El Rancho, pseudo mexicain) côté Parinor 1 pour fêter le départ, vers les neuf heures du soir. Je me suis trouvé à côté de F et A, le H de mes trois argonautes étant passé dire ses adieux en fin d'après-midi à la salle.
Il y avait en plus deux nouveaux gars, vous voyez, même gabarit, le milieu de la vingtaine fringante, excité comme des petites puces par la présence de la prof de RPM (vélo d'appartement en courses contre la montre - efforts cardiovasculaires et crampes aux mollets garantis), jeune, belle, pétillante et dynamique. Restait l'exploit d'attirer son attention.
Première tentative par F qui a détourné les deux bougies électriques des photophores de leur fonction primaire (clignoter comme une bougie sans la flamme dangereuse) en les plaçant sous son t-shirt, avantageusement à hauteur de ses tétons, en bombant ses pectoraux. A a immédiatement saisi l'occasion pour lui triturer le pseudo-bout de téton. Je me dis que les hétéros sont bien en train d'acquérir des techniques de stimulation que je voyais davantage chez les pédés. Ils apprennent vite. C'est comme l'épilation des fesses, où accessoirement la taille de la broussaille côté pubis, ils s'y mettent avec applications. Suivez mon regard lubrifié quand je me change au vestiaire.
Deuxième moment d'anthologie, leur départ à quatre (F et H plus les deux nouveaux) pour placer à l'insu de la belle É une photo sur son portable professionnel. Le Blackberry s'ornait tout d'un coup d'une vue des quatre fesses des dits lascars prise à l'improviste aux toilettes. Charmant.
Restait le dessert à prendre, où j'ai fait la gaffe, par gourmandise, de grignoter celui de mon voisin d'en face, croyant qu'il était parti à l'autre bout de la tablée, et pensant que ce serait péché de laisser une glace se fondre. Je me suis trouvé comme un couillon quand il est passé pour son dessert. Ensuite, restait la rentrée au bercail à vélo, une heure du matin tout de même. Si j'avais pu le laisser quelque part en sécurité, je serais parti faire mon fou moi aussi en boîte.

On passe sur samedi et les achats compulsifs, la rencontre avec M. et notre laïus de l'âge qui avance, le meuble acheté chez Habitat. Juste une citation de lecture actuelle, assez à propos de ma manière de faire.

"Sometimes, he thought, it was easier to make love with someone who knew nothing about you. That way you could each be whatever the other wanted." - Michael Thomas Ford, Changing Tides.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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