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Journal d'une Dramaqueen
16 juin 2008

Welcome to Leopard - J-113

Apple, WWC, planche de salut d’un vieux salaud en quête de bonheur. Il y a des fois des illuminations qui se produisent dans mes lobes temporaux au niveau de mon occiput rabougri. Le disque dur acheté samedi dernier, je me suis dit, si je ne le mettais pas en interne, alors pourquoi ne pas l’utiliser avec le boîtier que j’ai acheté ? Premier coup d’œil et la connectique n’est pas bonne. Je passe les détails sur du IDE et la norme SATA, mais j’ai retourné le contenu du carton, et miracle, il y avait d’autres fils bien nappés avec les bons connecteurs, pour enfin voir mon nouveau joujou branché en USB. Il marche, yeap. Pas rapide, mais… Donc, premièrement une sauvegarde du contenu de mon iMac G5, trois heures d’écriture. Ça, c’était mardi. Mercredi, insertion du DVD de Mac OS 10 Leopard. Proposition d’un back up (je lis religieusement les « avant de commencer ») rebelote pour trois heures de chauffe du disque dur externe en USB. Vers onze heures enfin, bongo, je lance l’installation. Tout se passe bien. Mon iMac m’annonce huit heures de travail, ensuite neuf, dix minutes plus tard il est à trois heures. Au bout de trente minutes, il affiche encore une minute de travail. Celle-ci a duré quarante minutes, au point où je croyais qu’il avait planté. Non, juste récupéré mes anciens comptes, mot de passe etc. Bien proprement. Brave petite bête.

Cela tranche de la morosité qui m’a pris après le dernier passage à Paris, dimanche dernier. Le temps qui se fait gris, l’ours qui me rejoint accompagné d’un jeune gayen, provincial monté à la capitale pour des besoins de casting. Chez… battement de tambour… Starac’. Je me fais vieux. Les mêmes petites dindes jolies à regarder, qui flânent en couple du dimanche. Déprimant, ils sont heureux, moi je vois passer les week-ends de la même manière, réglés, ordonnés d’avance. Il ne se passe plus rien. Sauf la folle vie dans le cyberspace. Le monde des virtualités gays ne me satisfait pas. Blues du retour dans le RER qui m’achemine vers mes pénates, gros sac de vieilles rancœurs léxomilisées, par l’écoute à outrance de Scarlatti, Rameau et Mozart.

J’ai pris un jour off lundi, pour finir la lecture du dernier Michael Thomas Ford. (L’ours, dubitativement, avança un hochement des sourcils en lisant la quatrième de couve : tu arrives à lire ça ? Oui. C’est de la Barbara Cartland gay mais cela me fait passer les heures noires quand je suis seul dans mon lit, me languissant d’une présence.) Ne pas perdre pied, lutter contre la mélancolie et le renoncement. À quoi bon, tout ça, tourner en rond dans un emploi de temps immuable. Il ne se passe plus rien, et nulle nouvelle excitation sur un projet n’éclaire l’horizon. Clap de fin. La reine diva caresse une dernière fois son félin avant de poser le serpent à son sein.

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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