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Journal d'une Dramaqueen
26 mars 2007

Bourgeons et ripailles

Le mois de Germinal – qui, petit rappel, est issu du calendrier révolutionnaire – est étymologiquement rattaché à la germination et la montée de la sève. Je germine donc gravement le matin sur le quai de la gare, en regardant mon choupinou pôôtii et mignon qui a refait surface depuis un certain temps, en l’absence de l’autre grand gaillard qui m’émoustille le matin à l’aller quand je devrais déjà concentrer mes pensées sur le travail à venir et non pas sur le blog idiot que j’ai découvert en tapant Dieux du Stade. Il semblerait que cette belle plastique artistement cadrée serait un pompier de Montréal. Je suis immédiatement out feu tout flamme. D’autant que le passage à l’heure d’été s’est effectué ce week-end et que les terrasses pourront m’accueillir ensoleillées jusque tard, d’ailleurs je suis en train de me régaler avec les premiers rayons de l’astre primaire qui transpercent la vitre de mon bureau TOPQ, la fenêtre ouverte laisse passer les premières brises chaudes. Un pur bonheur.

Le week-end était entièrement consacré à la célébration du printemps. Vendredi bonne séance au Sporting, dîners et devoir de ranger mon bordel domestique mais grosse fatigue. Les paupières me tombèrent toutes seules, à tel point que je renonçais même au rituel de suivre à nouveau les tribulations de quatre filles new-yorkaises. Restait alors le samedi pour préparer le buffet campagnard auquel j’avais convié Ph. et Fl., l’ours, les Amériques, L ; plus mon petit frérot. Mrs B. n’a pas pu se joindre à nous ; elle est toujours convalescente après son intervention au nez. Médicalement cela s’appelle une petite intervention et humainement d’un point de vue du patient, un gros truc avec des tonnes d’angoisse et de fatigue. Moi de mon côté je biquais mes pénates, j’ai tout bien préparé, sans pour autant trouver la variété de pomme de terre pour la salade que je cherchais. À éviter, les « gratins et pommes au four ».

Globalement, tous me semblent satisfaits, L. nous a gâté avec un délice en chocolat noir, et pour moi tout seul, un admirable bouquet de tulipes roses. À la fin, il ne restait pas grand-chose sur le buffet, ce qui veut dire que je n’ai pas de restes à finir pendant la semaine, juste du fromage que j’aime bien, même s’il n’est pas très conseillé aux hypocholesterinoproducteurs. Dimanche, accord parfait, harmonie des balais, chemises et caleçon dans la machine à laver, les assiettes dans le lave-vaisselle, une bonne sieste, et quelques épisodes de Queer as Folks parce que le film avec Matt Damon était tout de même un grand shoot them up hollywoodien bien que ce dernier soit très mimi. Voilà, j’ai un trousseau, de la sève qui monte, et les maris c’est par où ?

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  • Humeur au fil des jours sur la gaytitude parisienne d'un mec plus tout jeune et happé par les marasmes quotidien en pleine Pédalie. J'ai un gros grain et je l'assume, mais je n'ai pas la grosse tête.
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